La danse contemporaine est une activité peu précisée dans les programmes et renvoie à des savoirs peu formalisés. Elle est pourtant enseignée par des professeurs qui entretiennent des rapports variés avec cette activité scolaire – et la pratique sociale de référence (Martinand, 1982) dont elle s'inspire. Cette communication rend compte des résultats produits par des analyses macro- et microdidactique de la co-construction des savoirs en danse contemporaine au cycle 3 par trois professeurs et leurs élèves. Nous nous intéressons aux transactions didactiques (Sensevy et Mercier, 2007) et à la co-construction du professeur et des élèves de la référence commune quant à la danse contemporaine qui en découle : au fil d'un ou de plusieurs jeux d'apprentissage (Sensevy, Mercier, Shubauer-Leoni, Ligozat et Perrot, 2005), qu'est-ce que danser pour les élèves et leur professeur ? Ancrée à la fois dans la théorie de l'Action Conjointe en Didactique (Sensevy et Mercier, 2007 ; Schubauer-Leoni et Leutenegger, 2008) et dans la Théorie Anthropologique du Didactique (Chevallard, 1992, 1999, 2007) cette recherche comparative met en lumière l'incidence des praxéologies disciplinaire et didactique du professeur sur la référence co-construite en danse à l'école élémentaire.
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