La proposition de communication repose sur la présentation d'un protocole de recherche inédit pour explorer les modes de pensée des lycéens face à un passé douloureux, la Shoah. Partant d'un cadre théorique s'adossant à la sociologie, la didactique et les neurosciences, la transversalité de la réflexion s'impose pour s'inscrire dans un renouveau des memories studies souhaité et porté par Denis Peschanski. Trois questions au coeur du travail de thèse : les lycéens font-ils appel à une mémoire communicative davantage qu'à une mémoire culturelle ? ( Ansmann) Pensent-ils l'histoire en communauté temporaire de souvenir ? ( Wezer) L'émotion est-elle au service de leur compréhension ? ( Dauchot, Brunod)
Le travail exploratoire est centré sur les acteurs-sujets que sont les élèves et ce dans leurs modes de pensée. Des focus groups sont alors organisés au lycée après l'enseignement de la Shoah, et après la visite du Mémorial de Caen et des lunettes Eye-trackers sont utilisées pour mener la visite de l'espace mémoriel. Le croisement des données permet alors d'avoir une vision longitudinale pour un panel de 17 lycéens et dans un protocole inédit.
Un croisement sociologie/didactique/ neurosciences pour une approche comparatiste transversale nécessaire pour saisir les enjeux de mémoire liant mémoire individuelle/sociale.
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