Il existe deux orientations épistémologiques de l'enseignement de l'oral reposant soit sur la didactisation de savoirs transmissibles relatifs à des formes orales codées, soit sur la dimension cognitive de l'oral.
La problématique de ce symposium part du constat que certains contenus disciplinaires sont mal repérés par les élèves. C'est notamment vrai pour l'oral souvent naturalisé en classe. Par ailleurs, des travaux, tels ceux d'Elisabeth Bautier (2001) soulignent la nécessité que les usages scolaires du langage, les activités langagières que l'école sollicite pour apprendre et comprendre, fassent l'objet d'un apprentissage systématique construit dans la durée.
Du point de vue méthodologique, ce symposium visera à analyser et comparer les programmes institutionnels francophones relatifs à l'apprentissage de l'oral. Il s'agira également d'étudier quelques réponses didactiques apportées tant du point de vue des démarches qu'en termes d'activités. Chaque intervenant présentera une recherche, concernant les objets d'enseignement de l'oral, les démarches d'apprentissage, l'évaluation des élèves. Leurs comparaisons permettront d'aborder les questions suivantes : Faut-il assumer la simplification d'objets d'enseignement repérables et observables ; faut-il complexifier cette première approche en l'articulant et en l'insérant dans des compétences communicatives et discursives qui donneraient sens à ces apprentissages ? En contexte scolaire, faut-il autonomiser cet apprentissage ?
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