Au sein d'une école qui fonctionne, depuis Jules Ferry, sur un modèle essentiellement frontal issu d'une vision de l'apprendre inspirée du 17e et du 18e siècle par John Locke et Condillac, aborder des questions complexes d'actualités, dont les connaissances ne sont pas toujours stabilisées et pour lesquelles les réponses se situent souvent dans une vision prospective, est un enjeu de taille. Si la pédagogie active, à travers ses précurseurs, tels que Freinet, Ferrière, Montessori..., a apporté des éléments essentiels pour que l'élève soit mis au centre des apprentissages, il faut reconnaître que ces pratiques restent encore marginales et, surtout, l'apanage des petits degrés. Quitté l'école primaire, l'enseignement redevient essentiellement ex cathedra, axé sur la mémorisation des savoirs.
La communication que nous proposons, entend montrer comment, à travers des pédagogies particulières, il est possible de développer, chez l'élève, des compétences propres à la compréhension du développement durable. Nous avons retenu ici quatre formes pédagogiques utilisées dans un projet d'éducation au développement durable (IFADEM) dans cinq pays africains (Bénin, Burkina-Faso, Niger, RDC, Togo): la pédagogie critique, la pédagogie par projet, l'exploration du milieu de vie et la pleine conscience.
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