Dans cette communication, nous souhaitons focaliser notre attention sur les conditions requises pour que tous les élèves puissent accéder aux apprentissages en cours au sein d'une classe. Nous considérons que le développement de l'élève est l'effet de ses expériences, dans une situation spécifique donnée, qu'il mène par lui-même (clause proprio motu, Ibid.), à partir d'un collectif. Cette articulation entre collectif et individuel est centrale et incontournable ; nos recherches antérieures montrent en effet que, dans le jeu didactique, les élèves les moins avancés, voire faibles, sont souvent exposés à des dispositifs auxiliaires où ils développent davantage leurs connaissances à partir d'expériences d'ordre individuel, souvent avec le guidage pas à pas de leur enseignant ou d'un enseignant de soutien. Notre poursuivons donc ici notre étude dans le but de déceler dans les pratiques effectives des enseignants comment les objets de savoirs sont abordés avec les élèves lorsque les enseignants travaillent à deux. Une étude de deux cas sera présentée - l'une se déroulant dans la région italophone de la Suisse, l'autre en France, - portant sur des savoirs en lecture/écriture. Le cadre conceptuel de la recherche s'appuie sur les travaux ancrés dans une approche comparatiste.
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