La communication s'organise autour de la présentation de deux cas d'enseignement d'activités morphocinétiques afin de comparer, d'un point de vue didactique les « manières d'enseigner » ces activités. Les données sont extraites d'un projet de recherche international en didactique comparée financé par le conseil de la recherche suédois. Dans cette présentation, nous focalisons sur l'enseignement de la gymnastique et de l'acrosport au collègue en France. Ces deux activités relèvent de la compétence propre des programmes d'EPS. Nous faisons cependant l'hypothèse que ces deux activités gymniques ne relevant pas de la même tradition d'enseignement, les manières de les enseigner sont différentes. La nécessité d'un « tertium comparationis » permettant de mener une analyse ascendante de la transposition didactique lors de cycles d'éducation physique nous a amené à retenir des moments didactiques denses en démonstration et interactions verbales afin de rendre compte temporellement, sous couvert de l'étude de l'action conjointe professeur élèves, des spécificités et généricités de ces pratiques d'enseignement. Les résultats issus de la comparaison des deux cas nous permettent de montrer en quoi les épistémologies propres aux objets d'enseignement influencent les manières de les enseigner, et ce au-delà des prescriptions curriculaires qui pourtant en valorisent les points communs.