Les recherches didactiques menées à ce jour sur les fins de séquences s'orientent pour la plupart sur l'étude du processus d'institutionnalisation. Notre propos est plutôt de décrire et comprendre en quoi la lecture de textes réputés littéraires relève d'une situation argumentative spécifique et permet ou pas une forme d'institutionnalisation générique. Pour répondre à cette question, nous exploitons les données recueillies par le GRAFElitt (FNS 100013_129797 / 1) et analysons les fins de séquences de lecture de deux textes littéraires contrastés. Nous posons que la nature des connaissances qui vont être négociées en fin de séquences et faire l'objet d'un traitement particulier est fonction de deux variables indépendantes : les propriétés des textes d'une part ; les outils pédagogiques et didactiques forgés par la profession. L'importance des textes est fonction des apprêts didactiques confectionnés par la tradition. Moins le texte est apprêté plus il aura un effet sur le dispositif.