Qualifié de « timbre », le son est au cœur de l'enseignement et de la réception des œuvres musicales. Un « son », autrement dit : un « bruit », qui revêt un caractère à la fois agréable et acceptable, selon des normes sociales arbitraires (Nattiez, 1987).

Depuis la stabilisation de la facture des instruments de l'orchestre symphonique et des partenaires solistiques de celui-ci, l'émission sonore a fait l'objet d'innombrables méthodes d'enseignement. Au cœur de ces enseignements, la mimesis (Gebauer et Wulf, 2005). Mais comment analyser, dans des situations d'enseignement, le travail sur le son, sachant le caractère à la fois labile et situé de celui-ci ? Quels outils utiliser pour aller au-delà d'études de cas juxtaposées ? Car suivant qu'il s'agisse des vents, des cordes, des percussions ou de la voix ; de savoirs techniques ou interprétatifs, l'émission sonore est traitée différemment.

Nous aborderons l'analyse d'activités sur le son dans des cours de « didactiques du violoncelle », « de la harpe », « du chant ».... dans une perspective comparatiste et en mettant en exergue l'outil que constitue la métaphore.